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Brazzaville, 15 Juillet - Le Président Denis Sassou-N’Guesso, accompagné de son épouse, Antoinette, a procédé samedi soir, au stade Alphonse Massamba-Débat à Brazzaville, à l’ouverture de la 11ème édition du Festival panafricain de musique (Fespam).
Une cérémonie d'ouverture haute en couleurs
« Je déclare ouverte la 11ème édition du Festival panafricain de musique. Que la fête commence et qu’elle soit belle », a lancé le Président Sassou-N’Guesso, sous les ovations du public composé des autorités civiles et militaires, des diplomates, des milliers de mélomanes.
La cérémonie d’ouverture, haute en couleurs, a été ponctuée par l’exécution des hymnes de la République du Congo et de l’Union Africaine, le slam, les battements de tambours, les feux d’artifice et la prestation remarquable de l’orchestre Les Bantous de la Capitale.
Cette 11ème édition du Fespam qui se tient après 8 ans d’interruption, a pour thème « La rumba congolaise : envol de la base identitaire vers les vertices du patrimoine immatériel de l’humanité ».
Selon le commissaire général du Fespam, Gervais Hugues Ondaye, ce thème permet de « revisiter l’histoire de la rumba congolaise depuis sa création jusqu’à sa consécration mondiale… ».
Le Fespam, un instrument pour faire rayonner la culture
La rumba congolaise a été inscrite en décembre 2021 par l’UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel et immatériel de l’humanité, a rappelé à cette occasion, le directeur régional et représentant de l’UNESCO pour l’Afrique centrale, Paul Raymond Coustère.
« Le Fespam est un magnifique instrument pour soutenir les artistes et faire rayonner la musique africaine sur tous les plans, artistiques, scientifiques et économiques, pour le plus grand profit des valeurs de diversité et de paix qui sont au cœur du mandat de l’UNESCO », a-t-il souligné.
Pour la ministre de l’Industrie culturelle, Touristique, Artistique et des Loisirs, Lydie Pongault, ce « festival est aussi l’occasion, ensemble, de repenser la conservation de notre patrimoine musical, d’encourager la recherche scientifique, de poser les bases qui permettront de structurer les industries culturelles… ».
Quant au député, maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, souhaitant la bienvenue aux artistes, a relevé que « Brazzaville est une ville hospitalière, une ville de paix, une ville de concorde légendaire qui connaît un véritable bouillonnement culturel… ».
Du 15 au 22 juillet, à Brazzaville, des spectacles sont prévus en plein air et en salle ; un symposium ; un marché de la musique africaine (Musaf) ; une exposition d’instruments traditionnels de musique africaine ; une croisière sur le fleuve Congo.
Des artistes des deux Congo et d’autres venus des quatre coins du continent
Le Fespam a été institué en 1993 par l’Organisation de l’Union Africaine (OUA), actuelle Union Africaine (UA), pour la promotion de la musique africaine. Il se tient tous les deux ans à son siège, Brazzaville. Sa première édition a eu lieu en 1996.
