PBRAZZAVILLE, 28 Octobre – Le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, a lancé ce samedi à Brazzaville, à l’ouverture du sommet sur la préservation et la préservation des trois bassins forestiers tropicaux du monde, un appel en faveur de la paix à travers le monde, en vue de faite taire les armes.
« Du haut de cette tribune, je lance un appel pour la Paix, afin que, partout dans le monde, les armes se taisent, les guerres et les violences s’arrêtent pour laisser la place à l’incontournable dialogue », a déclaré le Président Sassou-N’Guesso
« Le plaidoyer pour la forêt ne peut se départir du plaidoyer pour la Paix. On ne peut être l’ami de la forêt sans être un ami de la Paix », a ajouté le président congolais devant ses homologues chefs de l’Etats, avant d’indiquer que l’arbre symbolise la médiation et le dialogue.
Denis Sassou-N’Guesso qui œuvre sans cesse pour la résolution des conflits en Afrique et dans le reste du monde, a en outre souligné le lien qu’il y’a entre l’arbre et la paix, cela que ce soit en période de conflits comme en périodes de paix.
« L’arbre a toujours été le compagnon de l’homme. Dans le substrat collectif de nos sociétés traditionnelles, la forêt incarne, depuis la nuit des temps, l’intermédiaire ou le trait d’union entre la Terre, où elle place ses racines, et la voûte céleste qu’elle rejoint ou touche par les cimes de ses arbres. », a-t-il poursuivi.
Cet appel en faveur de la paix du dirigeant congolais a en effet, rejoint le cri de cœur lancé auparavant par le Président Félix Tshisékédi qui a vivement déploré l’agression que subit l’Est de son pays depuis plus de deux décennies.
Félix Tshisékédi a profité de son intervention au cours de ce sommet pour alerter la communauté internationale sur les crimes et autres atrocités qui continuent d’êtr commis dans son pays malgré la bonne intention des dirigeants et mondiaux.
« Nous devons avoir le courage de nous regarder entre africains, les yeux dans les yeux et nous dire qu’on ne peut pas s’appeler frères et se poignarder dans le dos en même temps. Nous devons arrêter de rejeter nos responsabilités sur des étrangers non-africains, la colonisation ça fait une soixantaine d’années qu’elle est terminée en Afrique, et ceux qui nous avaient colonisé, divisé, aujourd’hui ils ont compris le sens de la paix », s’est-t-il notamment indigné devant l’assistance.
Il a conclu : « Le jour où nous mettrons fin à ce à quoi nous assistons aujourd’hui à l’est de la RDC, des voisins qui viennent semer la pagaille, la mort, la désolation uniquement dans le but de s’enrichir, de piller des ressources, le jour où nous mettons fin à ce genre de comportement, alors nous aurons compris, par ce qu’étant que président de la RDC et face à ce genre de chose, je ne suis pas tenté de construire des ponts mais de mettre des barrières pour protéger ma population ».
Au terme de ce sommet, les participants se sont engagés entre autres, de mutualiser et capitaliser les connaissances, les expériences, les ressources et les acquis existants au niveau de chaque bassin forestier. Ils ont aussi encouragé la mobilisation financière internationale et le développement de mécanismes de financements traditionnels et innovants.
Plus de 4000 participants ont participé aux assises de ce 2ème sommet des trois bassins forestiers tropicaux du monde qui se tiennent à quelques semaines de la 28ème COP qui aura lieu du 28 novembre au 12 décembre prochain à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis.