Les présidents Denis Sassou-N'Guesso du Congo et Brice Clotaire Oligui Nguema du Gabon, ont déposé, le 14 mars au cimetière familial d’Edou, des gerbes de fleurs sur la tombe d’Edith Lucie Bongo Ondimba, ancienne Première dame du Gabon et fille aînée du chef de l’État congolais.
Seize ans après sa disparition, la cérémonie en hommage à cette illustre figure, qui a marqué l’histoire du Congo et du Gabon à travers ses actions sociales et politiques, a été un moment d’émotion et de recueillement.
« Les années passent, mais son souvenir demeure vivace dans nos cœurs. Edith Lucie Bongo Ondimba s’est illustrée à travers des actions humanitaires et son engagement pour le rapprochement entre le Gabon et le Congo », a témoigné un participant.
Pour le docteur René Rocabruna Pedrezo, de nationalité cubaine, l’émotion reste vive : « Nous avons perdu une femme exceptionnelle, qui est partie trop tôt, avant de voir grandir ses enfants et ses petits-enfants, parce que le destin nous l’a enlevée. »
Cette commémoration a été l’occasion de rappeler l’héritage laissé par Edith Lucie Bongo Ondimba et la nécessité de perpétuer son œuvre.
Décédée le 14 mars 2009, elle demeure une figure marquante de l’engagement humanitaire en Afrique. Médecin de formation, elle s’est illustrée par son combat en faveur des actions caritatives, notamment la lutte contre le sida et l’accompagnement des enfants en situation de handicap. Son œuvre perdure à travers plusieurs institutions qu’elle a fondées, à l’instar de la Fondation Horizons Nouveaux, créée en 1996 pour venir en aide aux enfants handicapés.
En matière d’éducation et de santé, elle est à l’origine du lycée Michel Dirat et de la polyclinique El Rapha, une structure sanitaire de référence à Libreville. Son engagement s’est également traduit à l’échelle continentale avec la création, en 2003, de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le sida (OPDAS), dont elle fut la première présidente.
Cette commémoration a réuni les présidents des institutions constitutionnelles, des membres du cabinet présidentiel, des proches de la famille, ainsi que de nombreux citoyens gabonais ayant conservé le souvenir de celle qui fut une figure marquante de la vie politique et sociale.